Les rappels de force
On les utilise assez fréquemment, avec trois axes possibles :
1 Obtenir une surcompensation brève, non durable, sur un point qui n’a pas été travaillé depuis longtemps. Par exemple, votre nouveau projet en falaise vous oblige à faire un mouvement très dynamique, vous allez tout simplement chercher à obtenir la surcompensation d’une séance de stato, ou de pliométrie.
2 « Prolonger » une surcompensation qui s’efface petit à petit. Dans ce cas, c’est le même principe, mais vous cherchez à faire durer le plaisir ! Typiquement, vous arrivez en fin de surcompensation en rési, alors une ou deux séances bien placées d’isométrie totale peuvent relancer temporairement son niveau.
3 Faire d’un rappel de force un vrai cycle. L’idée, et c’est la meilleure manière d’envisager un rappel de force, c’est de prévoir par exemple 2 semaines pour caler différentes séances qui, une fois assemblées, surcompenseront pour une échéance précise : gainage, fermeture de bras, explosivité, etc.
On peut, pour ne pas prendre de risques inutiles, faire une planification qui surcompense un peu avant une échéance, et caler un cycle de rappel de force pour arriver en forme le jour de la compétition. C’est bien mieux que d’arriver en forme… deux semaines après !
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