Connaissances actuelles sur la planification
Tout d’abord, deux liens à consulter pour avoir une autre vision de l’entraînement :
Et pour approfondir, un petit fichier récapitulatif :
Structure (macro, méso, microcycles)
Sans rentrer dans le vif du sujet, les autres modèles connus de planification demandent souvent du temps, de ne jamais être malade, de ne pas se blesser, de supporter de lourdes charges en début de saison…ce qui n’est pas donné à tout le monde. Voici donc ce qui correspond davantage à ma vision de l’entraînement.
Le modèle « Blocs, périodes » :
Contrairement aux précédents, ce modèle est très axé « préparation physique », il est enseigné notamment dans certaines formations de préparateur physique. Il consiste à caler des cycles avec des méthodes de musculation bien définies (certaines devant se placer loin des échéances, d’autres très proches), et d’alterner des « blocs » plutôt orientés prise de force, et d’autres, plus orientés vers la pratique. C’est vers ce modèle que nous allons nous orienter, en acceptant de faire toutefois quelques modifications, car (pour une fois) nous pouvons nous le permettre en escalade ! Vous comprendrez pourquoi à la fin de cette première partie. L’inconvénient majeur de ce modèle, c’est qu’il faut pouvoir y intégrer la grimpe proprement dite. Et ce n’est pas a priori pas simple, pour une raison évidente :
À votre avis, quelle pourrait être la différence fondamentale entre une préparation physique en escalade et en sports collectifs ?
Réponse : si un handballeur n’est pas à 100 % au niveau de l’explosivité des quadriceps, c’est gênant, mais pas nécessairement préjudiciable à la performance. Si un grimpeur a les avant-bras complètement fatigués, a-t-il une chance d’arriver plus haut que les autres dans une compétition de difficulté ? En escalade, nous avons en effet un petit groupe musculaire très important qu’on ne doit pas négliger en « difficulté » : les fléchisseurs des doigts (profonds et superficiels). Si votre poulain est explosif, qu’il bloque comme jamais, qu’il ferme le bras, qu’il gaine au mieux… s’il a tout cela, mais qu’il explose au bout de 10 mouvements, ce sera fini pour lui.
Nous allons donc apprendre à y intégrer la grimpe, très facilement, en laissant…une large place au ressenti !
La suite :