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25 janvier 2021

Ne lisez surtout pas cet article !

par Thomas Ferry / mardi, 09 février 2016 / Publié dans Blabla

Souvenez-vous de cette publicité made in Patagonia à propos d’un produit : « n’achetez pas cette veste ». Si le but était de rendre les consommateurs écoresponsables, il n’empêche que la marque a bénéficié d’un coup de publicité remarquable sur toute la toile…

« Ne lisez surtout pas cet article ». Clin d’œil ou autre motivation ? Second degré ou réalisme ? Feinte de préparation mentale ? Ah bah oui, le cerveau ne comprend pas la négation, il imagine pour ne pas imaginer, du coup il stocke quand même inconsciemment l’information contraire au titre, ce qui le renforce malgré la volonté inverse. Si votre cerveau accroche sur cette dernière phrase, si plus vous comprenez moins vite, plus vous pensez retenir moins vite, alors relisez le titre de l’article. Cette fois vous êtes fichu, vous venez de dire à votre cerveau de lire surtout cet article. Certains me comprendront, ceux qu’on appelle…les initiés.

Tout est parti d’un article posté par mes soins (et le terme est juste, croyez-moi) sur Planetgrimpe. Son sujet ? L’excentrique.

Prepagrimpe et Thomas Ferry sur la toile

Le nom de domaine du site date un peu (thomas-ferry.fr). A l’époque, j’avais créé un site vitrine que personne ne lisait (mais qui était inscrit sur ma carte de visite, que je ne refourguais à personne…). Une vitrine pour quoi ? De l’imagerie mentale, ce que j’avais appris en musique, et qui, avec beaucoup d’ambition et de prétention, m’avait faire croire que je pouvais transférer mes expériences dans le monde du sport. Erreur que j’ai payée immédiatement auprès de certains athlètes en Suisse, qui ont dû se demander ce que je trouvais à cet outil bien peu passionnant. Alors, en très mauvais entrepreneur, j’ai fait demi-tour, et comme j’avais un contrat avec ce nom de domaine que je ne pouvais pas résilier avant un an, je me suis dit que j’allais plutôt parler de préparation physique en escalade. Voilà comment mon nom a été associé, par ce concours de circonstances au contenu actuel du site. Comme j’avais déjà pas mal potassé le sujet, j’ai rempli un certain nombre de pages. C’est là que certains d’entre vous ont commencé à parcourir les quelques lignes fortement inspirées (pour ne pas dire piratées) du très regretté Monsieur Gilles Cometti, et du CEP.

Au fil des années, par manque de temps, manque de maîtrise, j’ai poursuivi avec ce nom de domaine qui n’avait rien à voir avec le monde de l’entraînement. Aujourd’hui Prepagrimpe et thomas-ferry ne font qu’un, le nom de la page Facebook a aussi changé de nom. Tout rentre dans l’ordre, et étant donné que je me suis lancé dans ce métier assez insolite (en escalade), c’est plutôt cohérent.

Ce qui me faisait peur arrive enfin

Pour ceux qui ont connu l’ancienne version du site, j’avais créé une page qui (je résume) invitait tout professionnel de l’escalade dérangé par cet accès gratuit à la connaissance, à me le faire savoir. Je n’ai jamais eu de retour, certainement parce que les experts ne s’intéressaient pas du tout à ce site sorti de nulle part.

Cet article publié sur Planetgrimpe a (et je m’y attendais un peu) déchaîné quelques réactions, qui n’ont d’ailleurs pas toujours été tendres avec moi. Ça y est, les pros de la grimpe, les vrais, les meilleurs, les expérimentés ont commencé à se montrer, dénonçant ainsi mon manque de professionnalisme. On n’a pas le droit d’affirmer que l’excentrique n’a pas sa place dans les planifications. On me reproche de mal vulgariser l’entraînement, de desservir la profession. On me dit aussi que je ne suis qu’un…papa…prêchant pour la bonne parole, en quelque sorte.

Mon mea culpa

Il est vrai que dans cet article, je n’ai pas pris suffisamment de pincettes, et je n’ai pas marqué clairement « en ce qui me concerne, je pense que ». C’est absolument vrai, et j’ai rectifié le tir depuis. J’avoue aussi ne pas avoir passé des heures à  mentionner des références bibliographiques, à présenter les avantages et les inconvénients de cette méthode excentrique. Parce que, tout simplement, je ne la cautionne pas. Mais pas du tout.

Un brin rancunier ?

Tout d’abord, j’invite les détracteurs à revenir sur leur jugement. Je pense, bien au contraire, avoir suffisamment œuvré pour rendre le monde de l’entraînement plus attrayant qu’il ne l’était (quel prétentieux ce Thomas). Certains ont commencé à lancer leur site, leurs prestations. Tant mieux. Et je m’en réjouis vraiment, sincèrement.

D’autre part, je peux reconnaître avoir un discours moralisateur certaines fois. Vulgariser n’est pas un exercice facile, et j’invite tout expert à prendre le temps d’écrire un article qui plaise à tout le monde. Après tout, quand on a la critique facile et la connaissance, on peut se prêter au jeu non ? Et puis, je pourrais avoir l’occasion de devenir à mon tour ce spécialiste, que ce soit sur le fond ou sur la forme d’ailleurs.

Pour ceux qui lisent vraiment le contenu du site

Article en entonnoir, je viens de perdre les experts, ceux qui ne lisent qu’en vitesse, avec une obsession : trouver la petite bête, la critique, avec un couteau entre les dents. Article test ? Filtre ?

Je n’ai jamais prétendu connaître la vérité, et j’espère que c’est ce qui se dégage du site, et du blog. Mon avis reste mon avis, et mon expérience à haut niveau reste modeste. Comment pourrais-je donc affirmer que je suis le meilleur ? Réussite ou résultat, quelle nuance ? Eh non, Prepagrimpe et le blog ne sont pas des « médias journalistiques », je ne relate rien. Je ne suis qu’un petit bloggeur qui apporte une connaissance et quelques convictions. Je m’excuse si mes mots sont maladroits, mal choisis, si je n’insiste pas suffisamment sur le côté scientifique de l’entraînement, avec des articles très objectifs sur des avantages et des inconvénients. Seulement voilà, à force d’avoir des articles objectifs, on finit par conforter le lecteur dans son indécision. Allons, Messieurs les spécialistes, vous savez tous comme moi qu’on fait dire ce qu’on veut aux chiffres non ? Les études se contredisent. La science avance plus vite que la transmission de connaissances. Moi aussi je souris quand j’entends certains entraîneurs dire que le lactate est le déchet de la contraction musculaire…et je ne parle pas de ceux qui nous mettent de l’acide lactique à tout va. Alors mes articles, mes avis resteront sous cette forme-là. Je préfère être critiqué mais proposer, plutôt que de me ranger derrière des connaissances.

La déroute

Parmi les compétiteurs que je suis, on peut bien évidemment citer Mathilde Becerra. Le monde de la compétition n’intéresse pas tout le monde, mais l’exemple sera suffisamment clair. Cela fait 2 ans que j’essaie de comprendre, de la comprendre. Même en faisant attention, je me rends compte à quel point on peut vite perdre pied. Les gens jugent un entraîneur sur les résultats en compétition, ceux qui les intéressent en tout cas. Ça, on apprend à la gérer, et on l’assume pleinement. Parfois, c’est bien, comme après sa 4ème place à la coupe du monde de Briançon. Mais il y a bien pire. Le pire du pire, c’est sentir un désaccord complet entre ce qu’on a prévu et ce que vous dit l’athlète en question. A Imst, Mathilde s’est sentie bousculée, fatiguée, dépossédée. A qui la faute ? Début de la déroute en ce qui me concerne, il faut gérer cela, tout en ayant hâte que les jours passent et en faisant bonne figure, en la rassurant. Pourquoi est-elle tombée si bas en termes de sensations ? De tonicité ? De rési ? C’est pire que d’être jugé. Un sportif peut toujours réagir avec orgueil. Pas un entraîneur. J’avoue avoir, derrière mon écran, critiqué l’ouverture des demies finales, avantageant les plus « grandes » grimpeuses. Mais non, Mathilde ne se sentait pas bien. Pas bien du tout. Voilà la vérité.

Des moments comme celui-là, on en vit au quotidien, et pas forcément à haut niveau. Ceux qui entraînent le savent. Alors comment aurais-je pu avoir le moindre excès de confiance, cette prétention de moralisateur ? Est-ce que « mes » critiqueurs experts entraînent vraiment ? Des scientifiques brillants (que je ne suis pas), j’en connais. Des maîtres de conf à la fac, qui passent plus de temps à étudier des sujets qu’à entraîner vraiment. Rien de péjoratif, pas de mauvais esprit de ma part, il ne me viendrait jamais à l’idée d’en dire du mal. Seulement voilà, je me demande quels entraîneurs peuvent vraiment se cacher derrière ces critiques ? Je me demande qui sont-ils pour oublier que je suis aussi un entraîneur, et donc que je vis les mêmes désillusions qu’eux. Ceux qui jugent sont-ils au-dessus des autres ?

La réponse est peut-être là. Je ne suis qu’un simple préparateur de l’ombre. Attaquable, critiquable. Tout cela me donne un côté encore plus humain d’ailleurs. J’ai hâte de lire, d’entendre, la parole de ceux qui savent. Qu’ils me montrent le chemin de ce qu’il faut faire, écrire, dire.

Patagonia

N’achetez pas cette veste. Ne lisez pas cet article

Pour le coup un peu blessé, vexé, susceptible et peut-être rancunier. Voilà qui je suis. Un entraîneur humain, n’assumant pas effectivement de ne pas satisfaire tout le monde, y compris les vrais pros. La limite est floue entre « faire passer des convictions » et « donner la bonne parole ». Je m’en rends compte…

Alors, les critiqueurs experts, ne lisez pas cet article. Communiquez sur vos victoires. D’ailleurs, ne lisez plus rien sur le site du coup. Il est gratuit. Je ne force personne. Et si vous êtes si forts que cela, si vos grimpeurs sont venus vous dire l’autre jour que Thomas Ferry n’aimait pas l’excentrique (alors que vous en faites et que vous le maîtrisez), sachez leur en parler. Leur expliquer. Sachez leur montrer que vous contrôlez. Mais pas en m’attaquant. C’est trop facile. Et pour le coup, ça n’est pas du tout professionnel. N’achetez pas Thomas Ferry.

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