Le bon entraîneur
Puisque vous avez choisi (ou pas) d’être votre propre entraîneur, il va falloir le façonner un peu, le démystifier, chercher ce qui est bien en lui, et ce qui sera bien pour vous. Alors, qu’est-ce qu’un bon entraîneur ?
Réponse trop simple :
C’est celui qui obtient les meilleurs résultats au classement, sur telle épreuve, telle compétition. Stupide car possibilité de coup de chance ? Stupide surtout car certaines performances sont possibles uniquement par les voies de l’immoralité. A tous les niveaux, il existe des entraîneurs capables de dopage, ou encore de fermer les yeux sur l’anorexie, par exemple.
Avoir de bons résultats, c’est important, mais pas uniquement.
Réponse déresponsabilisante :
Ce n’est pas le résultat qui compte, car il n’est pas le seul indicateur. On peut progresser humainement, mentalement, techniquement…après tout, réussir en compétition, le jour J, ce n’est pas si important, et ça ne dépend plus de l’entraîneur. Lui a fait son job, c’est au sportif de montrer ce dont il est capable.
Réponse plus raisonnable :
Un bon entraîneur respecte le passé, le présent, et le futur du sportif. Si les classements sont essentiels, ils ne doivent pas être les seuls indicateurs de performance. Une mauvaise place doit pouvoir s’expliquer, et il faut lui accorder de l’importance. Une bonne place ne suffit pas non plus. Le bon entraîneur doit être capable d’évaluer son travail et celui du sportif, objectivement, de le mesurer. A titre personnel, j’estime qu’il doit être aussi capable d’accompagner un sportif en fin de carrière. Un entraîneur n’est pas responsable ou coupable, il est là. Pour aider. Accompagner. Encourager.
L’auto-entraîneur, qui est-il ?
Eh bien, c’est vous ! Un vous un peu plus professionnel mais quand même vous. Un vous rigoureux mais souriant. S’auto-entraîner est difficile, car il faut réussir à raisonner différemment, et volontairement. En cas d’échec, vous serez finalement le seul responsable (ou prenez plutôt l’option d’insulter l’auteur de l’ouvrage, je le connais bien mais il n’est pas moi). En cas de réussite, prenez tout pour vous, et savourez.
Personnalités, traits de caractères, nous ne rentrerons pas dans les détails. Mais voici quelques pistes de réflexions sur les qualités attendues, et sur certains savoir-être. Ces derniers, très évalués en entreprise, permettent de progresser. Parce que, je ne vous l’ai pas dit, mais vous allez aussi devenir votre propre manageur ! La liste n’est pas exhaustive, tout simplement parce que vous êtes seul à pouvoir définir votre entraîneur idéal, un vous en mieux. Mieux pour entraîner bien sûr.
Travailler ses Savoir-être ?